Aquí comenzó AMA / AMA à commencé ici

ESP/FR

La idea nació en Colombia, pero tomó forma en Bélgica. Fue en un retiro espiritual, algo que Juana llevaba internamente, una imagen que con fuerza la transportaba hacia el lugar desde el que ahora enfoca su energía. El momento decisivo fue la primera cuarentena por COVID, como no podía ser de otra manera en estos tiempos. La pregunta, ¿cómo ayudar a quienes ahora se quedan sin trabajo, sin ingresos, sin comida?

Así comenzó AMA, con la fuerza y la voluntad de una trabajadora y una madre que quería aportar, ayudar y no quedarse de brazos cruzados. Para su idea ya sabía con quién contar: un equipo de madres colombianas viviendo en Bélgica. Diez mujeres, todas voluntarias, todas dijeron que sí. Empezaron, de a poco y a pesar de las restricciones por la pandemia, las ventas y los días deportivos. Empezaron también las donaciones, los aportes a su país de origen. Todas trabajando sin dejar de lado sus responsabilidades como profesionales y como madres. Se es voluntaria porque no se espera nada a cambio, esa es la satisfacción.

Y un año después, a partir del diálogo, fueron definidos los objetivos y los valores de la fundación. El grupo fue consolidado. Juana nunca imaginó que AMA llegaría a donde ha llegado, pero asegura que uno debe confiar en sus locuras, en sus sueños y que ahora van por más: que AMA sea reconocida en Bélgica y en Colombia y que a más niños y niñas del país en el que nació la idea se les garantice su derecho a la educación.

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L'idée est née en Colombie, mais a pris forme en Belgique. Elle était dans une retraite spirituelle. Juana portait intérieurement une image qui lui a transportée à l'endroit où l’on en est et où maintenant elle déploie son énergie. Le moment décisif a été la première quarantaine pour Covid-19, comment pourrait-il en être autrement en ces temps ? La question, comment aider ceux qui sont maintenant sans travail, sans revenus, sans nourriture ?

C'est ainsi qu’AMA commençait, avec force et volonté, avec le rêve de Juana d’apporter son travail, d'aider, de ne pas rester les bras croisés. Et pour son idée, elle savait déjà avec qui travailler : une équipe de mères colombiennes vivant en Belgique. Dix femmes, toutes volontaires, elles ont toutes dit oui. Elles ont commencé, petit à petit et malgré les restrictions dues à la pandémie, avec les ventes d’occasion et les journées sportives. Les dons ont également commencé avec des contributions à leur pays d'origine. Toutes travaillent sans négliger leurs responsabilités comme professionnelles et comme mères. Elles y travaillent comme des volontaires, car elles n'attendent rien en retour ; c'est là où l’on découvre la satisfaction.

Et une année plus tard, à partir du dialogue, les objectifs et les valeurs d’AMA ont été définis. Le groupe était consolidé. Juana n'a jamais imaginé qu’AMA arriverait là où elle est maintenant, mais elle est la première à assurer qu'il faut faire confiance à ses folies, à ses rêves et que maintenant elles en veulent plus : qu’AMA soit reconnue en Belgique et en Colombie et que plus d'enfants de la Colombie voient garantir leur droit à l'éducation.

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